Le cœur de l’égoïste est fermé, c’est un sépulcre scellé, rien n’en sort, rien n’y entre.
Nous vivons dans une société matérialiste où le paraître est plus important que l’être, alors que le paraître est banal et qu’être soi-même est fondamental. L’idolâtrie des vedettes du sport, de la chanson ou de la mode nous aliènent.
Dans notre société règne le primat du loisir sur l’effort, le primat de l’émotion sur la raison, le primat du virtuel sur le réel, le primat du court terme sur le long terme. Il faut tout, tout de suite !
Le sens de la liberté a perdu son objectivité, comme si la liberté pouvait être un critère pour se permettre n’importe quoi jusqu’à tolérer l’intolérable: au nom du respect de la liberté de celui qui vole, tue, viole, se drogue… La banalisation de la violence, de l’autorité et de toute forme de mal déstructure l’homme et la société.
Si le germe de la méchanceté, l’égoïsme et de la démesure se trouve en tout homme, on doit renoncer à l’espoir qu’une société bonne rende les hommes tout à fait bons. Et si la volonté de s’appuyer sur sa seule force morale personnelle est présomptueuse, on doit renoncer également à l’idéal d’être bon par soi-même. Reste qu’il est possible d’améliorer les cadres de coexistence dans lesquels nous vivons et que ceux-ci, en retour, peuvent nous améliorer contre notre propre égoïsme.
Les comportements religieux de beaucoup n’ont pas grand chose à voir avec la Foi. L’homme est rapidement religieux mais lent à croire.
La dictature existe grâce à notre égoïsme
La pauvreté existe grâce à notre égoïsme
Le terrorisme existe gârce à notre égoïsme
L’homme peut-il survivre dans un monde dominé par l’égoïsme ?